Aodhan cherchait le ballon des yeux, il était prêt à l'attaquer, à le maintenir dans son camp et ensuite à marquer. Focaliser la chose, se concentrer dessus, voilà ce qu'il devait faire. Et malgré le fait que ça paraissait beaucoup plus facile à dire qu'à faire, il l'attrapa à la volée et mit le but. Tout le monde se jeta sur lui, comme tous ces garçons l'avaient vu à la télé. Heureux d'avoir enfin trouvé sa troupe, le petit garçon de sept ans qu'était Aodhan sautait de joie, de bonheur, comme on devrait faire si souvent à cet âge là. Mais son bonheur ne fût que de courte durée, il entendit la voix de sa mère l'appeller et lui dire « Aodhan rentre à la maison, si ton père te voit là.. » Qu'est-ce qu'il ferait hein ? Le frapper devant tout le monde ? Non, il avait bien trop d'orgueil pour ça, son paternel préférait le faire à la maison, lorsqu'il n'y avait que sa femme, sa fille et son fils comme témoin. Faible, soumise, terrorisée, voilà ce qu'était celle qu'il était censé appeler maman. Aodhan, ramassa le ballon de foot dans ses mains et le donna à un de ses amis et se dirigea vers cette femme, cette femme qu'il ne reconnaissait plus et pourtant avec qui il vivait depuis toujours. Passant ses journées à la maison, car ses parents préfèraient qu'il fasse l'école par correspondance, elle était toujours là, à le critiquer à lui dire de faire les choses mieux. Mais s'il ne pouvait pas ? S'il avait tout simplement l'envie de l'énerver, de lui donner des raisons pour la rendre folle ? Lorsqu'il arriva à sa hauteur elle lui dit « Aodhan tu es imprudent, tu ne sais pas ce que va dire ton père, il est déjà à la maison ce soir. » Elle avait l'air si effrayé, comme si un loup-garou ou quelque chose l'attendait au pied de la porte. Mais le petit garçon, lui, s'en contre-fichait, tout ce qu'il avait envie de faire c'était de retourner jouer avec ses amis, de rigoler et même de faire des bêtises. Se prendre des coups de son père n'était devenu que monotone et qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Du mal ? Oui, il avait toujours mal, il souffrait, souffrait de parents absents, jamais là à l'écouter quand il en avait besoin. La seule personne qui était toujours à ses côtés restait sa sœur et encore heureux qu'elle était là. Sa mère l'attrapait au coude, sa prise était forte, assez forte pour retenir un homme de la taper, mais pourquoi ne réagissait-elle pas ? Pourquoi ne faisait-elle rien ? Chaque soir, avant d'aller se coucher, il l'entendait pleurer dans la salle de bain, la maison était immense, mais sa chambre devait se trouver juste à côté de cette salle ou sa mère se laissait aller. Bien sûr que ça lui fiasait de la peine, il l'aimait, mais détestait son père, comme chaque personne dans ce village d'ailleurs. Le bras droit du maire, hautain qu'il n'en pouvait plus, puis très étrange. La famille Ó Mhaoil restait une famille de sorciers et sur ça quelques villageois avaient des doutes. Vivant là depuis toujours, quelques légendes urbaines disaient qu'ils étaient des monstres, les fils de satan, mais Aodhan n'en écoutait jamais un seul mot, connaissant la vrai histoire et surtout sa nature. Il n'avait rien du diable, enfin même si sa mère s'efforçait toujours à lui répéter que s'il continuait comme ça, il irait sûrement en enfer. Mais qu'est-ce qu'il faisait de plus que tous les autres petits garçons sur cette terre ? Rien, c'était juste que ses parents ne comprenaient pas, de toute façon ils ne comprenaient jamais rien. Lorsqu'il arriva devant la porte, sa mère se mit derrière lui, n'était-elle pas là pour le protéger ? Il tourna lentement la tête vers elle, puis entra dans la gueule du loup. Son père l'attendait dans le salon, son journal à la main, ses lunettes posées soigneusement sur l'étagère en face de lui. Son regard était noir de fureur, il se leva d'un bond et dit sèchement à son fils « Où tu trainais encore cette fois-ci ? » Il s'approcha dangereusement de Adohan, mais le petit garçon ne broncha pas, pleurer ou encore crier ne servait à rien dans cette situation, mais la provocation si, alors il lui répondit « Je jouais avec mes amis. Au foot. » Son père avait toujours décrit ce sport d'ariéré et de barbare, n'y ayant jamais joué, il ne pouvait pas comprendre que c'était une merveilleuse façon de s'amuser et de brûler toute cette énergie qui regorgeait dans le corps du garçon. « Au foot ? Combien de fois je t'ai dis que tu devais arrêter de t'amuser avec ces garçons. Ils finiront sûrement en pris.. » Aodhan ne supporta pas que son père devait sans cesse le critiquer et répondit donc rapidement « Je m'en fous. » Il venait de répondre à son père, grave erreur, la main de son paternel se leva et vint s'écraser sur la joue du garçon. Le premier coup de la soirée et sûrement pas le dernier.

Aodhan cherchait le ballon des yeux, il était prêt à l'attaquer, à le maintenir dans son camp et ensuite à marquer. Focaliser la chose, se concentrer dessus, voilà ce qu'il devait faire. Et malgré le fait que ça paraissait beaucoup plus facile à dire qu'à faire, il l'attrapa à la volée et mit le but. Tout le monde se jeta sur lui, comme tous ces garçons l'avaient vu à la télé. Heureux d'avoir enfin trouvé sa troupe, le petit garçon de sept ans qu'était Aodhan sautait de joie, de bonheur, comme on devrait faire si souvent à cet âge là. Mais son bonheur ne fût que de courte durée, il entendit la voix de sa mère l'appeller et lui dire « Aodhan rentre à la maison, si ton père te voit là.. » Qu'est-ce qu'il ferait hein ? Le frapper devant tout le monde ? Non, il avait bien trop d'orgueil pour ça, son paternel préférait le faire à la maison, lorsqu'il n'y avait que sa femme, sa fille et son fils comme témoin. Faible, soumise, terrorisée, voilà ce qu'était celle qu'il était censé appeler maman. Aodhan, ramassa le ballon de foot dans ses mains et le donna à un de ses amis et se dirigea vers cette femme, cette femme qu'il ne reconnaissait plus et pourtant avec qui il vivait depuis toujours. Passant ses journées à la maison, car ses parents préfèraient qu'il fasse l'école par correspondance, elle était toujours là, à le critiquer à lui dire de faire les choses mieux. Mais s'il ne pouvait pas ?

Aodhan cherchait le ballon des yeux, il était prêt à l'attaquer, à le maintenir dans son camp et ensuite à marquer. Focaliser la chose, se concentrer dessus, voilà ce qu'il devait faire. Et malgré le fait que ça paraissait beaucoup plus facile à dire qu'à faire, il l'attrapa à la volée et mit le but. Tout le monde se jeta sur lui, comme tous ces garçons l'avaient vu à la télé. Heureux d'avoir enfin trouvé sa troupe, le petit garçon de sept ans qu'était Aodhan sautait de joie, de bonheur, comme on devrait faire si souvent à cet âge là. Mais son bonheur ne fût que de courte durée, il entendit la voix de sa mère l'appeller et lui dire « Aodhan rentre à la maison, si ton père te voit là.. » Qu'est-ce qu'il ferait hein ? Le frapper devant tout le monde ? Non, il avait bien trop d'orgueil pour ça, son paternel préférait le faire à la maison, lorsqu'il n'y avait que sa femme, sa fille et son fils comme témoin. Faible, soumise, terrorisée, voilà ce qu'était celle qu'il était censé appeler maman. Aodhan, ramassa le ballon de foot dans ses mains et le donna à un de ses amis et se dirigea vers cette femme, cette femme qu'il ne reconnaissait plus et pourtant avec qui il vivait depuis toujours. Passant ses journées à la maison, car ses parents préfèraient qu'il fasse l'école par correspondance, elle était toujours là, à le critiquer à lui dire de faire les choses mieux. Mais s'il ne pouvait pas ?

Aodhan cherchait le ballon des yeux, il était prêt à l'attaquer, à le maintenir dans son camp et ensuite à marquer. Focaliser la chose, se concentrer dessus, voilà ce qu'il devait faire. Et malgré le fait que ça paraissait beaucoup plus facile à dire qu'à faire, il l'attrapa à la volée et mit le but. Tout le monde se jeta sur lui, comme tous ces garçons l'avaient vu à la télé. Heureux d'avoir enfin trouvé sa troupe, le petit garçon de sept ans qu'était Aodhan sautait de joie, de bonheur, comme on devrait faire si souvent à cet âge là. Mais son bonheur ne fût que de courte durée, il entendit la voix de sa mère l'appeller et lui dire « Aodhan rentre à la maison, si ton père te voit là.. » Qu'est-ce qu'il ferait hein ? Le frapper devant tout le monde ? Non, il avait bien trop d'orgueil pour ça, son paternel préférait le faire à la maison, lorsqu'il n'y avait que sa femme, sa fille et son fils comme témoin. Faible, soumise, terrorisée, voilà ce qu'était celle qu'il était censé appeler maman. Aodhan, ramassa le ballon de foot dans ses mains et le donna à un de ses amis et se dirigea vers cette femme, cette femme qu'il ne reconnaissait plus et pourtant avec qui il vivait depuis toujours. Passant ses journées à la maison, car ses parents préfèraient qu'il fasse l'école par correspondance, elle était toujours là, à le critiquer à lui dire de faire les choses mieux. Mais s'il ne pouvait pas ?

Aodhan cherchait le ballon des yeux, il était prêt à l'attaquer, à le maintenir dans son camp et ensuite à marquer. Focaliser la chose, se concentrer dessus, voilà ce qu'il devait faire. Et malgré le fait que ça paraissait beaucoup plus facile à dire qu'à faire, il l'attrapa à la volée et mit le but. Tout le monde se jeta sur lui, comme tous ces garçons l'avaient vu à la télé. Heureux d'avoir enfin trouvé sa troupe, le petit garçon de sept ans qu'était Aodhan sautait de joie, de bonheur, comme on devrait faire si souvent à cet âge là. Mais son bonheur ne fût que de courte durée, il entendit la voix de sa mère l'appeller et lui dire « Aodhan rentre à la maison, si ton père te voit là.. » Qu'est-ce qu'il ferait hein ? Le frapper devant tout le monde ? Non, il avait bien trop d'orgueil pour ça, son paternel préférait le faire à la maison, lorsqu'il n'y avait que sa femme, sa fille et son fils comme témoin. Faible, soumise, terrorisée, voilà ce qu'était celle qu'il était censé appeler maman. Aodhan, ramassa le ballon de foot dans ses mains et le donna à un de ses amis et se dirigea vers cette femme, cette femme qu'il ne reconnaissait plus et pourtant avec qui il vivait depuis toujours. Passant ses journées à la maison, car ses parents préfèraient qu'il fasse l'école par correspondance, elle était toujours là, à le critiquer à lui dire de faire les choses mieux. Mais s'il ne pouvait pas ?