Nom : McKinley → Du gaélique Macc qui signifie « fils de » et Kinley, déformation usuelle du patronyme Finlay, venant lui-même des noms Fionnla ou plus anciennement Fionnlaoch et signifiant « Le guerrier blanc » et « le héros juste ». Prénom(s) : Iona, premièrement. Ce prénom symbolise la vivacité, l’intelligence et le besoin de mouvement pour gérer l’impatience qui accompagne la soif de découverte. On dit souvent des Iona qu’elles aiment la liberté plus que n’importe quel homme et que c’est l’indépendance qui règne en leur cœur. Vient ensuite Sinéad, la dualité même, car ce prénom symbolise la douceur et la féminité dans bien des traditions. Les jeunes femmes portant ce prénom sont connues pour cette fragilité qu’elles transforment en attribuent, en force pure. Deux prénoms épiques pour une jeune femme à la hauteur de telles appellations. Surnom : Pour les siens, elle est Bán mac tíre (la louve blanche) et à vrai dire, bien peu sont ceux qui, là-bas, là où elle a grandi, utilisent une autre forme d’apostrophe pour s’adresser à elle. En tant que fille de chef, elle a toujours été traitée comme l’incarnation même du respect et de la hiérarchie qui se devait d’exister dans la meute. Il serait surement considéré comme offensant d’employer son nom de naissance, trop personnel surement. Les élèves de Poudlard ne se sont pas embarrassés de telles conventions cependant et non content d’utiliser son prénom, ils l’ont parfois tronqué et ce malgré sa petite taille, faisant d’elle ‘Io’. Sachez cependant qu’elle ne répond pas à ce sobriquet, même lorsqu’il est employé par un ami, jugeant valoir un peu mieux qu’une simple syllabe sans réelle signification dans son dialecte maternel. Âge : Elle est âgée de 19 ans. Date et Lieu de Naissance : Iona est née le 4 Avril 2002 à North Queensferry dans le comté de Fife, en Écosse. Nationalité : Si avant tout elle appartient à la meute et voue son allégeance à cette dernière, elle est Écossaise et reconnait la souveraineté Britannique, même si cette obéissance-ci est parfois un peu grinçante. Pureté du sang : Sa mère est une sorcière, son père un loup-garou, ce qui fait d'elle sorcière de sang-mêlé. Année d'étude & Maison : Elle se trouve actuellement en 6ème année dans la maison de la noble Rowena Serdaigle. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. État civil : Célibataire. Bien que fiancée à l'héritier du clan Greyback, elle se considère encore comme libre.

Baguette : Longue de 25 centimètres, la baguette d’Iona est composée de bois d’Acacia, symbole de renaissance et d’immortalité. Veinée de Frêne, représentant souvent la puissance et la solidité, elle contient le cheveu d’une Askafroa, mythique gardienne des forêts d’Ecosses, connues pour leur malice et leur tenacité. Patronus : Elle pense à l'odeur des embruns et du vent s'engouffrant dans l'estuaire du Fleuve Noir d’Édimbourg, le Firth of Forth, pour produire patronus ressemblant à un alaskan malamute massif mais encore gracieux et agile. Épouvantard : Bien qu'ayant été élevé dans une ouverture d'esprit la poussant à tolérer les moldus, elle n'en reste pas moins effrayées par certaines armes. Enfant, elle s'est retrouvée avec la cheville prise dans un piège à Loup alors qu'elle jouait dans une forêt à l'extérieur du village et de cette expérience, elle garde une peur étrange de ce genre d’artéfact. Lorsque son épouvantard apparaît, il prend la forme d'un étau autours de sa jambe alors que se rapprochent des coups de feu et des bruits de battues. Particularité : Bien que gâtée par le patrimoine génétique des lycanthropes et ce de part son ascendance et la nature de son père, elle ne possède pas de particularité réelle, pour le moment du moins. Options choisies & métier envisagé : Désireuse d'entrer au Ministère pour faire une différence dans le sort des Lycanthrope, Iona est une élève studieuse et concentrée. Particulièrement assidue en Histoire de la Magie, elle cherche à comprendre le passer pour arriver à cerner les origines de ce mal qui ravage les siens. Elle suit également des cours avancés de Runes et de Sortilèges car elle sait que ce genre de matières sont nécessaires pour intégrer des postes aux placés à Londres. Avez-vous déjà fait usage de la magie noire ? Iona a déjà utilisé de la magie considérée comme noire ou "limite" par le gouvernement, car certaines pratiques de son clan sont anciennes et pas forcément très bien vues par les autorités. Sans être réellement de la magie destructrice, la puissance de certains sorts utilisés à North Queensferry n'est pas acceptable, pas vraiment. Elle a toujours eu connaissance de ce genre de force, cependant et elle a pratiqué, sans pour autant aimer et recommencer seule, tendant plus vers la magie blanche. Quelle est votre opinion sur les rumeurs de rébellion au sein de l'école ? Plus concernée par le destin de sa meute que celui des sorciers, dans l'immédiat du moins, elle n'en reste pas moins sang-mêlé et se retrouve considéré par de telles considérations. Elle ne cautionne ni la violence ni la terreur mais elle se retrouve perdue entre deux opinions. Si l'Ombre se fait entendre et avance les idéaux de pureté du sang, il fut un temps où, sous Voldemort, certains Loup-garous avaient gagné un statut décent quand, de l'autre côté, alors qu'ils prônent tolérance et respect, les membres du gouvernement en place n'ont rien fait pour les hybrides et les créatures, perpétuant la haine ignorante et les préjugés... Elle garde ses réserves, pour le moment.

Pseudo : Fleur du Mal. Âge : Plus vieille que le monde. Avatar : Sasha Pivovarova. Fréquence de connexion : Régulière. Comment as-tu connu le forum ? PRD. Code : code validé par Quigg Copyright : bannières → FLEUR DU MAL + TUMBLR + TUMBLR ; titre → Florence + The Machine.

« Ce que l'on oublie souvent lorsqu'on mentionne les guerres mythologiques scandinaves, c’est que les Enfants de l’Asgard furent dispersés, au crépuscule de la plus grande bataille, lorsque le Fenrir, fils de Loki, se libéra des chaines qui l’entravait et qu’ainsi dans sa rage vengeresse il vint engloutir le soleil Odin. Les tourments du Ragnarök chassèrent ces Enfants des domaines qu’ils avaient toujours connus car, sans leur père, le puissant loup du Midgard, ils n’étaient plus rien. Ils prirent la fuite vers le sud pour y trouver refuge, oubliant peu à peu leur père châtié et les miraculeuses terres qu’ils avaient connus. Certains cédèrent à la violence quand d’autres firent amende et de cette légendaire meute, il ne resta bientôt plus que des paillettes éparses, réfugiées à des milles du Walhalla et des horreurs de Vigrid. D’entre eux, les bannis du Nord, deux peuples trouvèrent asile dans l’hostilité de la Saxe, l’un répudiant les humains et les sorciers responsables de son sort, l’autre choisissant la paix tant qu’elle était réciproque... »

Lycanthropie : Origines, mythes et légendes
de Newt A.F. Scamander

D’un geste sec, elle ferma le livre poussiéreux, un peu ailleurs, un peu contrariée. Les mots étaient imprimés dans son esprit et le silence presque total de la bibliothèque ne l’aidait guère à se détacher de ces données qui, en soit, n’avaient absolument rien de transcendantes. Si pour les sorciers, ces mêmes sorciers qui jugeaient sans connaître, foutant tous les lycanthropes dans une même catégorie, c’était un semblant d’explication, Iona ne voulait pas y accorder d’importance. Tout ça, elle le savait déjà, elle connaissait les légendes et les prenaient pour ce qu’elles étaient : des histoires abracadabrantes là pour faire trembler les enfants au coin du feu. Pas des réponses, jamais… Et pourtant… une part d’elle voulait y croire. Une part distincte et familière, cette gamine un peu naïve, un peu sauvage, qui réclamait des histoires, cette enfant qu’elle avait été et qui, comme un dernier sursaut d’automne doucereux avant la dureté de l’hiver, persistait en elle, s’accrochait, s’étirait, s’étiolait petit à petit.

Comme la meute, l’enfant disparaissait. Et comme pour la meute, elle ne pouvait rien y faire.

C’était par pur pragmatisme qu’elle avait choisi d’ignorer les mythes du genre. Elle avait trouvé ça plus raisonnable, plus légitime, de se réfugier dans des théories moins brumeuses que tout cela, mais après-tout, dans un monde où la magie tordait les limites, qui était-elle pour juger de la véracité d’un conte pour enfant ? Elle déglutit avec difficulté, fermant les yeux pour faire le vide dans son esprit, sans grand succès. McKinley, Greyback. Le parallèle entre ce qu’elle savait avec une certitude froide et réelle et ces histoires qu’on lui avait raconté pendant toute son enfance, les légendes, le Ragnarök, Le Loup du Midgard, n’était pas vraiment négligeable, si ? Loki, nommé si bien à propos, pouvait-il avoir quelconque lien avec tout ça ? Elle secoua la tête, semblant surement folle pour ceux qui auraient eu le malheur de l’observer à cet instant. Elle avait toujours accepté que le Greyback et elle ai été lié d’une façon ou d’une autre, ne le connaissant pas mais appliquant simplement le principe de propagation de n’importe quel gêne, n’importe quel virus. Ils avaient en commun une morsure, à différent degré surement, même si elle n’était pas louve, pas encore. Elle avait toujours reconnu, oui, que le Serpentard et elle avait quelque chose en commun, surement parce qu’ils venaient tous les deux d’un grand clan, d’une grande meute, mais… plus ? « deux peuples trouvèrent asile dans l’hostilité de la Saxe, l’un répudiant les humains et les sorciers responsables de son sort, l’autre choisissant la paix tant qu’elle était réciproque... » Elle trembla, l’espace d’une seconde, sans bien savoir pourquoi. Les fiers et belliqueux Greyback, nommés après leurs origines, après l’Asgard, et les paisibles McKinley que le monde punissait aujourd’hui, faisant disparaître tout espoir de grandeur, de paix.

Elle ne pouvait s’empêcher de songer au fait que la meute britannique était responsable. Elle, du haut de son statut de princesse d’Ecosse, louve blanche, elle savait très bien que le père du jeune homme était le plus sanguinaire mais aussi le plus connu des Lycans. Elle connaissait la peur, les préjugés, l’incompréhension. Elle était sorcière, pourtant, comme tous ceux qui la regardaient de travers, mais ce n’était pas assez. Brusquement, elle se leva, saisissant le livre de Scamander et elle alla le reposer sur l’étagère. Quelle idée ? Mais pourquoi ? Elle savait très bien pourquoi. Pour éviter l’extinction de la meute. Cette démarche tenait de l’instinct de survie. La fiancer au Greyback, c’était rassembler les camps, c’était… rassembler les enfants de l’Asgard ? Elle se laissa tomber en arrière, poids plume qui se déposa contre les étagères et alors que ses épaules claquaient contre le bois, un rictus retroussa ses lèvres et elle se laissa glisser doucement jusqu’à être assise sur le parquet, seule, réfugiée ici pour réfléchir. La légende prenait son sens, d’une certaine façon. Comme son sens du devoir. Elle était fille de chef, fille d’Alpha, elle avait l’avantage de la magie et prendrait un jour le don, l’acceptant comme un cadeau, c’était son devoir que d’assurer la pérennité des siens, peu importe le prix. Elle avait peur, pourtant, peur du prix du sang, de son gout âpre et métallique, peur de se plaire là-dedans, peur de se perdre. Il était l'incarnation même, la descendance, de tout ce qu'elle avait appris à mépriser, cette bestialité, cette force que l'on imposait... Elle craignait de perdre son chemin, sous l’influence des Greyback, elle craignait de perdre sa voie, ce voyage déterminé qui devait la mener à une guerre bien différente que celle qui supposément, les avait chassés du Walhalla… Elle souffla, plaquant brièvement ses mains devant son visage. Non, tout irait bien, elle avait derrière elle la force des siens, ce courage tranquille, cette loyauté indéfectible. Elle y arriverait. « T’as pas le choix, de toute façon » murmura-t-elle « c’est ça ou voir la meute disparaître… » Elle était promise, comme une princesse de l’ancien temps, mais elle n’attendrait pas que les choses se passent, son sort restait sien, et ça, elle n’en démordrait pas. Ils ne pouvaient pas être si différents, après tout, si ? Il comprendrait ses ambitions, avec un peu de chance…

Non pas que la chance ait souvent été du côté des enfants de l’Asgard, des rejetons de la Lune. Leur chance, ils la fabriquaient, ils la provoquaient, contre vents et marées, en dépit de tout, toujours.

« La ferme, tu n’es pas une Louve, tu n'es pas encore chef, tu n’as rien à dire » lança le jeune homme, d’un air mauvais. Sur la défensive, il se tenait face à Iona, le souffle-court, les mâchoires serrées, prêt à provoquer une transformation qu’il regretterait surement, sombre histoire de rivalité avec quelques moldus de la petite ville voisine. Ils étaient trois, gamins insolents, adolescents un peu rebelles qu’elle connaissait depuis toujours. Du haut de leurs seize ans, ils jouaient déjà les grands, au cœur de cet été trop lugubre pour ne pas affecter leurs sens. Ils étaient différents sans l’être, ils se comprenaient sans vraiment le faire. Les trois garçons avaient pris le don, avaient demandé la morsure, la lycanthropie qui déjà, courrait dans leurs veines, quand la petite blonde ne se sentait pas apte à accepter telle responsabilité pour le moment. Elle partageait le même sang qu’eux, pourtant, l’un d’eux était même son cousin direct. Il baissait la tête, honteux, contrairement à Conan, le leader, fils du Beta qui créait à présent des soucis.

La main de Iona vola, allant s’écraser sur le visage de son ami, de son camarade de jeu et de bagarre, de ce chien fou qu’elle regardait tantôt comme un frère, tantôt comme un rival. Elle, petite princesse, fille de l’Alpha, elle ne voulait pas réagir ainsi mais l’instinct était plus fort que le reste et l’insubordination ne pouvait être tolérée. Elle ne le savait que trop bien. Ils ne pouvaient pas se tirer dans les pattes, littéralement, et si elle n’était pas louve, il lui devait quand même son respect. C’était étrange, d’une certaine façon, que d’exiger de la sorte une reconnaissance, une obéissance totale… quelque part, Iona aurait préféré gagner tout ça, le mérité, mais les choses ne fonctionnaient pas ainsi, pour le moment. Unique héritière des McKinley, elle aurait tout le temps de faire ses preuves lorsque le flambeau lui reviendrait, lorsque la meute serait sienne… Elle déglutit, toujours un peu intimidée mais presque aussitôt, sa main glissa jusqu’à l’épaule de Conan, serrant fort au niveau de l’articulation, assez pour lui faire fléchir un genou et le remettre à sa place. Ils ne pouvaient pas se permettre d’être divisés, pas maintenant, pas quand la meute de dispersait, pas quand le gouvernement s’acharnait. Forçant, de son pouce, jusqu’à lui arracher un rictus, jusqu’à ce qu’il baisse la tête, elle relâcha ensuite sa prise et se redressa pour rajuster sa mise. Droite, Athéna dans son port, aussi guerrière que sage, elle répondit simplement « Je ne suis pas louve, non, mais je peux quand même te mettre à terre, mes ordres prévalent sur vos initiatives… »

Elle était parfaitement consciente qu’à eux trois, trois lycanthropes, jeunes loups fous et impulsifs, ils pourraient avoir raison d’elle mais ses peurs ne trahirent pas cette confiance, cette assurance qu’elle affichait. Un était à terre, les deux autres semblaient penaud, c’était son devoir que de parler, de les raisonner, de les garder sous son pouvoir. Sans elle, ils se mettraient en danger, mettraient la meute entière en danger. « Le moldu que tu veux tuer, il a surement un fusil, et si ce n’est pas lui qui te trou la peau, ce seront les sorts du ministère, tu sais très bien que les Aurors nous surveille et débarqueront à la seconde où vous partirez vers le village… ». Sa voix était froide, ses mots cassant, ils devaient comprendre, ils devaient réaliser que tout cela ne valait pas la peine. Comme elle, Conan était sorcier, il retournait à Poudlard dans quelques semaines et ne pouvait pas tout risquer maintenant, pas comme ça. Les deux autres, eux, possédaient trop du Sang d’Asgard pour utiliser la magie, hybrides tirant plus vers l’animalité maîtrisée, mais ce n’était pas une raison. Finir dans les cellules de Londres ne servait à rien, d’autant que la fierté du Nord ne l’aurait pas supporté.

« Rentrez, immédiatement, avant que je ne le dise à mon père... » intima-t-elle, menace ultime pour les deux sbires du jeune Beta en devenir, avant de reporter son attention sur Conan, sur ses traits fins mais sombres à cause de l’humiliation soudaine. Elle n’aimait pas la soumission, d’autant qu’il avait raison, elle n’était pas louve, contrairement à lui. Elle n’avait pas à utiliser ces méthodes et pourtant, c’était dans son sang, c’était ce qu’on lui avait appris. Elle devait repousser son humilité, embrasser son destin, ce pouvoir qu’elle aurait un jour. « T’es vraiment un abruti » souffla-t-elle entre ses dents lorsqu’ils furent seuls. « C’est pour une histoire de fille, en plus, je présume… » La jalousie dans sa voix était à peine perceptible, derrière la colère déçue. Elle ravala cet attachement incongru, n’ayant aucun droit sur lui. Elle n’était que l’ami de toujours, même si entre eux, plusieurs fois, les choses avaient été pour le moins étranges. « Qui sait…. » Répondit-il d’un air songeur, relevant la tête et lui adressant un sourire goguenard. Elle le revoyait, ce sourire, elle le connaissait par cœur, il avait rythmé son enfance, ses jeux, les expéditions dans la forêt, les soirées de préparation lorsque la Lune arrivait, les nuits où ils se retrouvaient pelotonnés l’un contre l’autre parce que, quelque part dans les bois, leurs pères souffraient de toute cette puissance qui courrait en eux… Elle souffla, blasée, ne comprenant plus le jeune homme, n’arrivant pas à comprendre cette noirceur dans son regard, ses nouvelles manières. Du jour au lendemain, ou presque, il était devenu un homme quand elle l’avait toujours connu enfant. Plus fort, plus brutal, plus impulsif, il avait tendance à trop écouter ses instincts et elle craignait pour lui sans oser le montrer. Combien des leurs avaient perdus la vie, à cause de ça, combien de famille déchirée ? Et comment justifier ses inquiétudes sans sembler idiote et naïve ? Elle se détourna un peu, croisant les bras alors que le vent s’engouffrait dans ses affaires. Perchés au-dessus des premières ruelles de la vieille ville, dans un recoin des falaises, ils étaient plus exposés que jamais… à vrai dire, elle les avait arrêtés à temps, les membres de ce trio vengeur. Conan dû se redresser car elle l’entendit bouger et bientôt, les graviers du sentier crissèrent sous ses pas. « Ou alors, c’était juste pour te foutre en rogne… » Lança-t-il dans la brise, la laissant seule alors qu’elle lui jetait un regard assassin. Enflure.

Elle reporta son regard sur les lumières de la ville, ignorant le froid, se jetant mentalement dans le vent, dans les embruns, dans l’odeur de la terre qui s’y mêlait, dans tout ce qui faisait cette terre qu’elle aimait plus que tout, à laquelle elle avait juré allégeance des années plus tôt, le domaine des siens, son théâtre, son panthéon, son refuge. Elle fit le vide tant bien que mal mais des bras vinrent l’enlacer, étau avide et farouche alors qu’à son oreille, la voix de Conan soufflait « Je serais toujours ton Beta, mais commence à te comporter comme une Alpha, il n’y a que toi pour nous sauver… ». Il se pressa un peu mieux dans son dos, assez pour la sentir frémir, assez pour réaliser qu’elle tremblait devant la gravité épique de l’instant.